Album, expérimental acoustique. Enregistré entre mars et août 2005 à partir de sessions d'improvisation avec divers instruments.

Cet album décrit l'histoire de vies et d'esprits tourmentés, à travers 3 titres différents. Le premier, « Ghost walls », introduit au piano, calmement puis de manière de plus en plus vigoureuse, le sentiment d'oppression dont se réclame l'album. Le piano se heurte parfois à des murs, tente de les enfoncer, rebrousse chemin, puis réessaye. Ce morceau, issu d'une session d'improvisation, rencontre parfois une guitare qui rappelle un thème plus général faisant appel à la routine, et signifiant que tout effort est futile puisque rien ne changerais jamais.

Dans « Falling doors », issu également d'une session d'improvisation mais cette fois-ci avec un violoncelle, les hésitations font place à l'entêtement. Le son hésite, essaye, tente, se plante, sonne faux, devient strident, insupportable. Il cherche à détruire toute mélodie, toute harmonie, pour instaurer la dureté. Les mélodies sont soigneusement éventrées par les mauvais accords et les silences. La guitare du thème général revient parfois, comme pour rappeller sournoisement que les choses sont immuables. Mais l'instrument souffle, grince et crie de plus belle. Enfin, dans un dernier espoir il tente de créer quelque chose de construit et finalement succombe.

Finalement, « Cracked beings » veux synthétiser ce qui s'est passé auparavant dans une tentative de montrer le non-sens du monde qui nous gouverne.