C'est le monde qui se retourne Et les gens qui se détournent Y'a les cris au lointain ! Ceux que je veux plus entendre ! J'en peux plus de ces bêtes Ca tambourine dans ma tête Ca fait mal comme un mixeur Ca me retourne les entrailles On me remixe le cerveau Ca descends et remonte Je me sens cerf-volant Dérangé par les vents Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne C'est la bouillie qu'on remue C'est la mort qui s'étouffe ! Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne J'suis une galette de riz Je craque et me craquèle Je cours autour des rochers Et ils me courent après Je fuis les ombres Je suis en cavale contre le monde entier Mes pas s'enfoncent dans le sable J'ai les pieds qui s'enlisent C'est la boue qui m'possède C'est l'argile qui me déssèche Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne C'est la bouillie qu'on remue C'est la mort qui s'étouffe ! Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne Les horloges sont folles Elles me croquent les oreilles Elles aspirent le temps Et ca sonne partout Y'a un requin marteau dans ma tête Ca cogne fort ça fait des remous Je vais être avalé par le vide Mon corps fondu dans la glace Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne C'est la bouillie qu'on remue C'est la mort qui s'étouffe ! Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne Et c'est moi qui m'étouffe Dans un sac en plastique Le coeur qui s'emballe Comme dans du papier d'alu Le monde qui s'effondre Les jambes qui s'effritent Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne J'suis la bouillie qu'on remue Je suis la mort qui s'étouffe... Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne Et ça tourne, retourne, détourne Et ça retourne, détourne, tourne...