2013, Progressif, Rock, Instrumental
INTERSTICES par In Limbo
sortie public le 6 novembre 2013.
Nouvel album moins ambiant, un son plus prog 70's, toujours instrumental, composé par les 3 membres du groupe.
Après les concerts donnés en 2009-2010, le groupe a vainement cherché à stabiliser son line-up, mais c'est finalement le noyau dur d'IN LIMBO qui a mis sur pied cet album qui n'est pas particulièrement conceptuel cette fois, si l'on pense que le fait qu'élaborer des pièces musicales d'en moyenne 6 minutes dans un style aujourd'hui "endormi, n'est pas une forme de concept ?!
REMINISCENCES est la suite logique de l'album "Somnebuleux", reprenant même un riff de l'ultime piste de son grand frère, "Révalités". Ce morceau signé Nico regorge d'influences variées et alterne des nappes d'arpèges subtils et l’agressivité de riffs aux distorsions poussées et d'une ligne de batterie fournie et pêchue, interprétée par Didier, ancien batteur du groupe entre 2010 et 2012. On note à nouveau l'utilisation de la flute traversière, ici interprétée par christelle, également ancienne membre d'In Limbo durant la même période. Ce titre est issu des sessions d'enregistrement du printemps 2012.
L'introduction d'une nouvelle palette d'instruments (électroniques) se fait par l'intermédiaire de Florian avec sa composition BALLADE INTERSIDERALE. Arrivé dans le groupe pour les sessions live de 2009-2010, Florian imprime désormais sa patte sur l’œuvre du groupe. Une véritable valeur ajoutée que de pouvoir introduire des sonorités de Mellotron, de pianos électriques et d'orgues, instruments essentiels du progressif. Un titre enregistré en 2013, batterie et guitares interprétées par Nico.
SATORI est également une composition plus Rock de Florian, mise en boite en 2012, avec Didier à la batterie et les guitares de Flo et Nico qui se répondent. Un morceau efficace, là encore élevé plus haut par l'intermédiaire d'une instrumentation électronique diffuse. Morceau le plus court de cet opus, il est nécessairement le plus facile d'accès pour les auditeurs non-avertis, ne perdant pas pour autant sa mesure progressive.
Le morceau titre de l'album, est issu d'une longue suite composée par Yôme qui aurait pu être un album conceptuel à part entière. INTERSTICES III enchaîne les thèmes majeurs de cette suite, ne gardant en 8 minutes que son essentielle substance. En plus de la basse, instrument de prédilection de Yôme, il interprète ici la batterie ainsi qu'une partie des lignes de Guitares, Nico se chargeant des autres lignes. Florian vient à nouveau déposer ses claviers, ré-haussant l'ensemble de pointes électroniques établissant l'atmosphère du titre.
DELIRIUM (signé par Nico), est à nouveau un morceau à tiroirs où se mêlent douceur acoustique et noirceur distordue. Florian intervient à la pedalsteel et aux claviers, laissant toutes les guitares au compositeur, Nico, qui effectue aussi les lignes de batterie.
Cet album bénéficie également d'une meilleure qualité sonore que les précédents. Si le groupe enregistre et mixe toujours dans son propre home-studio, les quelques dernières acquisitions, tant en terme d'instruments, que de matériel de prise de son et logiciels ont permis une amélioration manifeste de la qualité d'écoute, tout en préservant le "son In Limbo" enregistré dans un garage avec des moyens infimes.