Y'a des jours, ou je sens vibrer la plaine Comme une mise en bouche des damnés Ça bouge, ça frétille, et ça peine C'est la, ça y est, l'heure est arrivée il suffit que je tremble jusqu'au pieds il suffit que le froid me parcours que j'use et abuse de la frilosité il suffit que j'existe la, au carrefour Je sens le flou des directions derrière tant de mise en bouche je sens que s'impatiente l'horizon derrière tant de mise en touche la peur au ventre comme habitude je reste la, net et sans bravoure le regard en arrière comme attitude que s'avance ma campagne pour qu'enfin je savoure a la lueur du choix, je tremble parfois... Et ça vocifère autant que possible faut toujours que ça balance et si Lucifer restait impassible entre le bon, le mal et leurs danses quitte a refouler, autant expirer Prendre ce qu'il y a prendre peut-être choisir avec l’âme bandée sans hésiter a ne jamais reprendre la est le choix, comme une bête affamée les sens en éveil, tout pers a assassiner et courir courir pour ne rien manquer sans se retenir et le souffle coupé la faim au ventre, et l'espoir dans chaque pas bondir des que se présente, le moindre changement attraper et croquer a pleine dents la proie la dévorer, surtout, ne pas perdre un instant a la lueur du choix, je peux mordre parfois...