La guerre des mœurs semble nécessaire, Le vers et le vice se font affront - Et ça pue dans l’atmosphère ! - Ils ont ramené leurs compagnons. On imagine que ça pique l’échine Des roses aux pétales sans éclats, Tout d’un bouquet qui envenime. Non ! Celui là est plus délicat. Essai de conscience sur l’abîme, - Plus parrainée par le mécénat - Une confusion qui anime Tous nos sens de haut en bas. Tous ces mots sans but et sans route, - Peut-être par manque de célibats - Vertige de l’avenir et du doute, Comme si un mot ne sonnait pas ! Essai de conscience quand ça me prend. Le monde change, son environnement Pèse le poids de sa fuite Quand les mots visent l’explicite Et pour ne pas que l’on ternisse Tous nos jours plus ou moins en bas, Qu’on les prenne pour l’abscisse De ce que l’on ne connaît pas. Sinon on stagne, on s’enlise Dans un habit qui n’nous plairait pas, Soldat Lambda de trop d’églises, Y’a un blocage qu’il faut mettre bas. Quand dans la force on décime Tout ce qui fait qu’on est encore là, Aller trop loin, ça pousse au vice : Allégeance à ce qui ne doit pas. Et après tout, créer l’esquisse Pour un dessein sans concession, Ca me ramène au temps d’Ulysse Rêvant d’une autre direction…