Quand s'étaler en avant sur des cagots de misère En s'écroulant sous le poids des châtiments Quand on verse la larme dernier émerveillement Quand on se noie pour un soubresaut de lumière Quand on s’éprend de l'équilibre et de ses penchants Quand le vertige a fini d'assaillir le dernier résistant Quand tomber c'est aussi s'évanouir Quand l'effort est inscrit aux bornés absents Quand dans la force on oublie la genèse Quand dans le délicat ne se fait plus les rois Quand on paye la seconde pour se sentir plus a l'aise Quand on taquine de trop près la suprême glaise Quand on s'fait peur que limite on s'assassine Quand on crache rieur en 2,3 coups d'héroïne Quand on oublie de taire le trop plein de protéines Quand la sagesse n'est pas une saine vitamine Quand on sait, quand on songe que l'on sent tout ce sang Quand on sent qu'on oppresse qu'on éclate Quand on perd son rêve en attendant sa date Quand on en nie ce qu'on sent, qu’on n’est pas serein Quand on se chauffe la tête à se la faire bouillir Quand tout s'emmêle quand tout s'échappe Quand s'évapore la seule touche qui fait souffrir Quand arrive le pas, le seul qui attise Quand entrevoir l'avenir c'est déjouer ses plans Quand les comètes, à nouveau, s'écartent de nos vivants Quand soudain le mal n'est plus tragique Quand soudain la force rejoue sa dernière mi-temps Quand être sage c'est aussi l'ouvrir Quand l'ouvrir trop c'est gâcher l'adage Quand vouloir s'est juste courir Quand penser, c'est construire un héritage